Les fabliaux : des récits populaires satiriques du Moyen Âge
Les fabliaux étaient des récits populaires du Moyen Âge, souvent en vers, qui avaient pour but de divertir et de faire rire. Ils étaient souvent satiriques et se moquaient de divers comportements humains, tels que l'avidité, la tromperie, ou encore la luxure. Les fabliaux étaient également souvent basés sur des quiproquos, des malentendus ou des situations comiques résultant de méprises.
Les caractéristiques des fabliaux
Les fabliaux étaient généralement de courts récits, souvent composés de quelques centaines de vers. Ils étaient écrits en langue vulgaire, c'est-à-dire en français, et non en latin, ce qui les rendait accessibles à un large public. Ils étaient souvent illustrés de manière humoristique, avec des dessins ou des enluminures.
Les thèmes abordés étaient très variés, mais étaient souvent liés à la vie quotidienne des gens du Moyen Âge. Les fabliaux pouvaient parler de l'amour, de la nourriture, de la vie en société, ou encore de la religion. Ils étaient souvent très crus et n'hésitaient pas à choquer le public.
Les personnages des fabliaux étaient souvent des gens ordinaires, tels que des paysans, des marchands, des artisans ou des chevaliers. Ils étaient souvent présentés de manière caricaturale, avec des défauts exagérés.
Le quiproquo dans les fabliaux
Le quiproquo était une technique souvent utilisée dans les fabliaux pour créer des situations comiques. Il consistait à faire en sorte qu'un personnage prenne une chose pour une autre, ou qu'il comprenne mal une situation. Cela pouvait conduire à des malentendus, des situations embarrassantes, voire des conflits.
Un exemple célèbre de fabliau utilisant un quiproquo est "La vieille qui graissa la patte au chevalier". Dans cette histoire, une vieille femme prend un chevalier pour son fils, et lui propose de lui graisser la patte pour le soulager d'une douleur. Le chevalier accepte, sans se rendre compte de la méprise de la vieille femme, qui le confond avec son fils. Cette méprise conduit à une situation comique, quand le vrai fils arrive et découvre sa mère en train de graisser la patte d'un étranger.
La portée des fabliaux
Les fabliaux avaient une portée sociale importante. Ils permettaient de critiquer les comportements des gens du Moyen Âge, notamment ceux des nobles et des clercs. Les fabliaux étaient souvent utilisés pour dénoncer l'hypocrisie ou la corruption des puissants, ou pour donner des leçons morales aux gens simples.
Les fabliaux étaient également une manière de faire passer des messages politiques ou sociaux subversifs, de manière détournée. Ils étaient souvent censurés par les autorités religieuses ou politiques, qui les considéraient comme immoraux ou dangereux.
Conclusion
En somme, les fabliaux étaient des récits populaires du Moyen Âge, qui avaient pour but de divertir et de faire rire. Ils étaient souvent satiriques et se moquaient des comportements humains. Les quiproquos étaient une technique courante utilisée pour créer des situations comiques. Les fabliaux avaient également une portée sociale importante, permettant de critiquer les comportements des gens du Moyen Âge et de faire passer des messages politiques ou sociaux subversifs. Ils restent aujourd'hui un témoignage intéressant de la vie et de la culture de cette époque.
Sources:
- Wikipédia - Fabliau
- Nos devoirs - Quiproquo dans un fabliau
- OpenEdition Books - Le fabliau et la théâtralité
- Persée - Le fabliau et les sources inconscientes du rire médiéval
- PEMF & Cie - Les fabliaux, un passé attrayant
- JSTOR - Des fabliaux dans le "Lancelot-Graal"?
- Etudier.com - Les fabliaux du Moyen-Âge
- Académie de Reims - Lecture analytique d'un fabliau
[PDF] Rire et se moquer avec les fabliaux
philo.discipline.ac-lille.f...La Fabliau du Quiproquo est une histoire très connue et populaire de l'âge moyen. Elle raconte l'histoire d'un archidiacre très âgé qui, depuis des années, avait toujours été très amer et solitaire. Un jour, alors qu'il était à l'église, il entendit des paroles qui le firent sourire. C’était le sermon d’un prêtre local et il s’agissait du Quiproquo. Cet homme discutait d'un archidiacre très âgé qui avait été très amer et solitaire. Il découvrit alors que la personne dont parlait le prêtre était en fait lui-même et il se mit à rire.
Le prêtre s'arrêta alors et, le voyant rire, lui demanda ce qui se passait. L'archidiacre lui expliqua alors ce qu'il était arrivé et le prêtre fut très impressionné. Il voyait que cet homme avait encore une bonne dose de joie de vivre et de bon sens. De retour à la maison, le vieil homme était très heureux et partageait son expérience avec ses proches.
Les années passèrent et l'archidiacre resta pour toujours un homme heureux et optimiste, ce qui est une rareté en ces temps sombres. Pour ma part, j'ai été témoin d'un quiproquo similaire entre un vieil homme et un jeune homme lors d'une conversation qui a mal tourné. Après plusieurs minutes de confusion et de rires, la confusion s'est dissipée et la conversation a pu reprendre. Cette expérience m'a très bien ...